Que faut-il retenir de l'épisode ?
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Tester sa mémoire
Une méthode souvent utilisée dans l’accompagnement des enfants avec TSA est celle de la guidance, un soutien verbal ou non verbal qui s'estompe avec le temps, et permet de ne pas mettre l’enfant en difficulté face à une tâche trop complexe.
Décomposer un objectif, en plusieurs sous-tâches est un processus intéressant qui les aide beaucoup.
On peut soit aider l’enfant en séquençant au maximum la tâche :
On peut aussi le guider (ou faire à sa place) jusqu’à l’avant-dernière action et lui faire réaliser la dernière :
C'est ce qu'on appelle la technique du « chaînage arrière ». Il s’agit de guider l’enfant très étroitement, jusqu’à la dernière étape, puis, une fois que celle-ci est acquise, jusqu’à l’avant dernière étape, puis celle d’avant... Jusqu’à ce que l’enfant réalise seul l’intégralité de l’action. Chaque action se termine par une réussite, ce qui est gratifiant pour lui.
L’apprentissage se fait ainsi de façon très progressive et on évite que l’enfant ne soit découragé par l’ampleur de la tâche à accomplir.
L'enfant TSA n'a pas les mêmes leviers de motivation qu'un enfant "neuro-typique" qui pourra avoir envie de s'atteler à une tâche pour faire plaisir à ses parents ou à sa maîtresse, par exemple.
Pour motiver un enfant avec TSA, on pourra s'appuyer sur ses centres d'intérêt spécifiques :
ou pour définir une récompense intrinsèque à l'activité (qui doit avoir un résultat tangible et satisfaisant) :
Dans son livre "J'aide mon enfant différent à s’épanouir" (à paraître en avril 2019), Marina Laloux, psychopédagogue formée à la psychologie positive, propose des pistes pour canaliser le perfectionnisme, parade à la crainte de l'échec :
Ses autres conseils :
Mettre des mots sur le ressenti de l'enfant quand il est découragé ou qu'il désire abandonner : « Tu trouves ça difficile ? C’est plus long que tu imaginais ? Je comprends ». Pour un enfant avec TSA, cela va l’aider à reconnaître ses émotions.
Mettre des mots sur ce qu’il vit peut l’encourager à surmonter son impatience devant une tâche qui lui semble difficile.
Pour ces enfants, il peut être utile d’avoir aussi des supports visuels pour étayer les émotions et les concepts.
Faire un temps de pause plutôt que de le "forcer" à continuer pour "apprendre le sens de l’effort". Si, devant une difficulté, votre enfant a envie de tout laisser tomber, vous pouvez aussi lui proposer de faire une pause et de terminer plus tard.
N’ayons pas peur de raconter nos propres échecs et les différentes tentatives que nous avons faites avant de réussir.
Essayons d’avoir quelques citations qui pourront jouer le rôle de « mantras » pour les enfants.
Soyons à attentif dans le quotidien et dans l’actualité, aux témoignages ou évènements qui illustrent cette idée de persévérance.
Valorisons les essais plutôt que les réussites, en réagissant de façon plus positive encore quand l’enfant a essayé une nouvelle action (même s’il ne l’a pas parfaitement réussie) plutôt que quand il a parfaitement réussi une tâche familière.
Elisabeth a peur de l'échec, de Danielle Noreau - Editions Dominique et cie
Elisabeth est une petite fille de 7 ans qui a peur de l'échec. Cette appréhension se manifeste d'abord à l'école, plus particulièrement en situation d'apprentissage des mathématiques, où elle éprouve des difficultés. Dès qu'il en est question, Elisabeth se met à se gratter, à avoir mal au ventre et à paniquer...